Photographie personnelle, Inde, 2017

Lâcher prise et vivre ses émotions

«Apprend à lâcher prise », « Lâche prise »… ça me donne l’image d’un petit animal qui ne lâche pas le morceau.

Accepter de lâcher, de laisser couler.. au lieu d’être stoïque comme un rocher au milieu de l’eau.

Pour aborder le lâcher prise, parlons de nos émotions douloureuses !

On ne nous apprend pas à vivre et à comprendre les émotions qui nous font mal ; soit nous les subissons, les fuyions, les mettons de côté.  Mais lorsqu’il y a un trop plein d’émotions fortes, cela devient vite complexe. 🌋

Ne serait-il pas important d’accompagner dès les petites classes, les enfants sur l’identification de leurs émotions, et de leurs ressentis?

La respiration, la prière, la méditation, les visualisations, les activités, cela aide mais ne suffit pas !

Peut-être que ce que je vais vous partager semble évident, mais cela a été pour moi une découverte.

Imaginez vous dans un maelstrom d’émotions, les ressentis physiques de nos émotions sont alimentés par nos pensées et nos réflexions. Ces petites voix dans notre tête ancrent nos émotions de manière encore plus réelle et plus douloureuse.

Nous associons certaines sensations (palpitations, sueurs, paralysie, douleurs, cœur serré…) à des émotions (la tristesse, l’angoisse, la colère…) et nous les relions au sujet qui nous préoccupe. D’une personne à l’autre, la capacité à ressentir ses émotions est plus ou moins facile, mais peut-être qu’apprendre à reconnaitre ces sensations, permet de les évacuer.

En effet, je réalise qu’en essayant de faire le calme dans nos pensées, en ressentant la sensation, sans la rattacher à une émotion, ni à un sujet en particulier, ce n’est plus un poids, mais simplement une sensation qui n’a plus d’identité, de force.

Réussir à mettre nos pensées et réflexions dans un état diffus (par exemple en visualisant le ciel, la mer, l’étendue…) en écoutant les sensations du corps, pour que le ressenti/l’émotion douloureuse soit plus diffuse et s’estompe.

C’est comme une méthode « mécanique » et spirituelle : c’est se déconnecter d’une part de soi, on met « mute » à l’hémisphère gauche de notre cerveau (qui analyse, raisonne) pour s’ouvrir entièrement à nos ressentis, en acceptant ces sensations inconfortables, sans mettre démotions dessus et en les laissant circuler.

Qu’en pensez vous ? Dite moi si vous avez d’autres techniques ?

Vous pouvez continuer avec l’article sur les 10 secrets du Chemin de la Paix intérieure.

Camille Marion

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2 commentaires

  1. Peria Jean-Marc dit :

    C’est comme mettre en “off” une part de son humanité. L’image du petit animal qui ne lache pas morceau est for intéressante car, s’il ne se résigne, il se fortifiera devant l’adversité et deviendra un animal fort, véritable force de la Nature, et apte à y survivre. Viendra le temps de l’apprentissage de la sagesse qui guidera ses choix de “ morceau” qu’il devra ou non, lâcher… Si notre choix est de voyager en nous même, nous ferons donc escale, à coup sûr à de multiples temps qui nous enrichiront de diverses fortunes, toutes bonnes à prendre si l’on y prête attention.

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