Langue, Frontière-Etat et Nation
Cette thématique est très riche et complexe, je partage quelques pistes de réflexion.
L’Homme a besoin d’un espace connu dans lequel il peut affirmer son identité et son appartenance. Cet espace connu, le Territoire, est à la fois géographique et, héritage historique. Le rapport que nous avons à ces espaces est une expérience personnelle, de fait, le Territoire en plus d’être un repère, a une valeur sentimentale.
L’histoire-géographie d’un pays nous apprend sur l’identité d’un territoire ; les politiques informent sur l’état d’esprit général qu’une société développe. Les choix politiques influent bien entendu sur le comportement de ses habitants, et de ses normes sociales. Au sein d’un même pays, selon les régions peut coexister de fortes différences, mais cela est souvent plus marquant lorsque l’on franchit une frontière. Pourtant, la frontière, cet instrument géopolitique, sépare aussi des espaces culturels. Comme peut en témoigner l’histoire des langues, qui s’analyse en terme d’aires géographiques et non pas de frontières.
La Langue, c’est l’identité sensible des habitants d’un pays, d’une nation. La langue participe au sentiment d’appartenance, car elle est le support et le résultat de la culture. Ainsi, l’aménagement du territoire qui vise à permettre la cohésion territoriale (par l’appropriation des lieux), devrait s’intéresser d’avantage aux langues ; afin de comprendre les subtilités de ces espaces sociaux, car aménager c’est avant tout une perception de l’espace.
L’article est composé en deux parties :
PARTIE 1 – Frontière, Etat et Nation,
PARTIE 2 – Au delà de nos frontières : la langue récit et mémoire d’une histoire
Frontière, etat, nation … ?
En géographie, la frontière est l’action de « faire front » pour défendre les limites d’un territoire/d’une sphère d’influence. Elle marque une rupture entre, un dedans et un dehors. Selon le Larousse c’est la « délimitation entre deux choses différentes » ; « limite qui sépare deux Etats. ».
La frontière une construction sociale et symbolique…
Les frontières résultent de conflits, d’occupations militaires, de tracés qui n’ont pas toujours pris en compte les spécificités locales… Bref, vous le comprenez déjà, la délimitation des frontières gravite autour du champ lexical de la division : découper, opposer, séparer, etc. Pourtant, ces limites territoriales rassurent, car elles participent à créer un espace connu, stable, dans lequel je peux m’identifier et m’enraciner. Mais est-ce nécessaire de faire front-tiers ?
Et un instrument géopolitique de régulation et d’exercice de pouvoir.
Le propre de l’Homme est d’habiter et de faire société : La nation c’est la construction identitaire d’un groupe. Le sentiment d’appartenance et la culture commune de ce groupe, se matérialise dans un espace (une même nation peut être pluriethnique). C’est au sein de territoires délimités par des frontières que l’Etat, lui, exerce son autorité. Comme exprimé par le géographe Michel Foucher « les frontières sont le produit des rapports de forces politiques tels que l’histoire les a façonnés dans l’espace».
Un territoire qui voit ses frontières redessinées, et/ou quand celles-ci, ne sont pas toujours reconnues officiellement peut être vécu violement par ses habitants. Par exemple au sein de la Somalie, la communauté internationale ne reconnait pas l’Etat indépendant du Somaliland (depuis 1991), ni la région autonome du Puntland (depuis 1998).
La communauté internationale, des Etats qui votent sur l’avenir d’une nation…
La frontière traduit une volonté de reconnaissance nationale et internationale d’un groupe. Les Etats membres de l’ONU (pour la paix, la sécurité et le droit), sous le nom symbolique de « communauté internationale » se sont octroyés un rôle dans les accords du respect des frontières : le rôle de « justicier ». Les décisions ou les non-actions de ces justiciers laissent des stigmates nationaux, régionaux et internationaux, notamment lorsque cela est vécu comme une injustice.
La communauté internationale… sinon un nom qui s’érige… sans identité réelle. Des Etats multiples, assis dans une salle, qui votent, sous un nom commun, et dépourvus de toute responsabilité. Des votes en toute partialité, en fonction des accords et intérêts de chacun, ou selon l’urgence… Est-ce qu’il y a réellement consensus ? Lorsque ce n’est pas le cas, comment cela fonctionne ?
Prenons l’exemple de l’Erythrée : traversée par les guerres de pouvoirs et de frontière
Ce schéma illustre de manière simplifié la formation du territoire Erythréen. (clic pour mieux voir)

L’Erythrée est devenue indépendante en 1993, en plein essor et prête à faire Nation ; pourtant, le pays est devenu totalitaire à la suite du conflit armé de 1998-2000, pour l’attribution de la ville de Badmé, située à la frontière éthiopienne. L’accord signé sur la nouvelle délimitation des frontières, sous l’égide du droit international, n’est pas respecté par l’Ethiopie, qui laisse ses troupes à la frontière. L’Erythrée s’est ainsi sentie délaissée et trahie par la communauté internationale qui n’a rien entrepris pour faire appliquer cette décision à la Grande Ethiopie. La situation de l’Erythrée est révélatrice des contradictions de cette géopolitique du pouvoir et de la puissance au détriment de l’Homme.
L’Erythrée est devenue un Etat totalitaire et isolé, avec un service militaire à durée indéterminé. Etat d’urgence en quête identitaire….voit sa population fuir cette prison-Nation.
Prenons l’exemple de l’Erythrée : traversée par les guerres de pouvoirs et de frontière.
Ce schéma illustre de manière simplifié la formation du territoire Erythréen.
(clic pour mieux voir)

L’Erythrée est devenue indépendante en 1993, en plein essor et prête à faire Nation ; pourtant, le pays est devenu totalitaire à la suite du conflit armé de 1998-2000, pour l’attribution de la ville de Badmé, située à la frontière éthiopienne. L’accord signé sur la nouvelle délimitation des frontières, sous l’égide du droit international, n’est pas respecté par l’Ethiopie, qui laisse ses troupes à la frontière. L’Erythrée s’est ainsi sentie délaissée et trahie par la communauté internationale qui n’a rien entrepris pour faire appliquer cette décision à la Grande Ethiopie. La situation de l’Erythrée est révélatrice des contradictions de cette géopolitique du pouvoir et de la puissance au détriment de l’Homme.
L’Erythrée est devenue un Etat totalitaire et isolé, avec un service militaire à durée indéterminé. Etat d’urgence en quête identitaire….voit sa population fuir cette prison-Nation.
A travers les frontières, les Etats affirment leur pouvoir et leur identité. Cependant, les ambitions géopolitiques, les frontières, les guerres/ guerres par procuration qui en découlent, concourent à déstabiliser : toujours plus de rejet et de ressentiment envers son voisin, dont l’histoire est pourtant commune. En dehors de la sphère géopolitique, ces animosités résultent d’habitudes sociales.. Mais dès qu’il s’agit de terre, c’est une tout autre affaire.
L’Etat et les frontières ne font pas Nation ; c’est la culture commune et le sentiment d’appartenance qui sont le socle de cette unité. Pourtant ces frontières identitaires séparent des aires culturelles.
Au-delà de nos frontières : LA LANGUE, recit et memoire d’une histoire
Peu importe l’ouvrage matériel ou immatériel d’une frontière, la culture, elle … s’infuse ! La langue est le FONDEMENT d’un peuple, d’une société. Elle permet de transmettre la connaissance, les valeurs, les traditions, les coutumes, les mythes, les lois, l’Histoire… La Langue est le reflet d’une culture.
Au sein de nombreux pays de multiples langues se côtoient, et l’origine de la langue privilégiée (langue du pouvoir, politique) varie d’un Etat à l’autre. Ainsi, les langues officielles, ne sont pas toujours reliées à l’attache sentimentale du locuteur.
S’intéresser à l’origine de nos langues, avec leurs particularités et leurs porosités, c’est être libre de toutes frontières. Cela peut participer à appréhender autrement nos identités, à unifier ce qui a été dissous ou transgressé, en mettant à l’honneur nos différences et nos similitudes.
Recherches faisant, j’ai réalisé qu’en Europe, il existe très peu d’ouvrages sur la compréhension d’une société/territoire sous l’angle de la langue… Pourtant c’est « un système de signes verbaux, propre à une communauté d’individus qui l’utilise pour s’exprimer et communiquer entre eux.» donc fondamental !
La langue est notre manière de réfléchir, notre attitude, c’est aussi la gestualité, le rythme. Ainsi, sortir de la langue officielle d’un pays (langue commune à tous les groupes) et s’intéresser à comprendre la langue vernaculaire, ouvre un autre champs dans l’intégration. C’est entrer dans une dynamique de partage, et de reconnaissance de l’autre, car la langue, notamment lorsque son influence est limitée à un petit groupe, vibre l’essence de l’identité culturelle.
Pour illustrer l’histoire d’une langue, je vais m’intéresser au Créole (mais ça aurait pu être l’Hindi, le Maori, le Corréen…)
Le Créole, prosodie du métissage
La prosodie signifie la sonorité, l’intonation, la musicalité d’une langue.
Pour parler du processus de créolisation, nous allons nous intéresser à la Martinique, Madinina l’Île aux Fleurs.
Il y’a plus de 3500 ans, la Martinique fut d’abord traversée par une population de nomade marin, avant d’accueillir ses premiers habitants sédentaires. Le récit historique traditionnel, du peuple amérindien Arawak, agriculteur et poète, suppléé par la tribu guerrière des Caraïbes, a récemment été remis en cause. Il s’agirait plutôt de l’évolution de la civilisation Arawak devenue au sein de l’archipel des Petites Antilles les Kalinagos.[1]
A partir de 1490, les Espagnols arrivent dans les Grandes Antilles (Saint Domingue, Cuba, Porto Rico), puis au cours du XVIIe siècle les Hollandais, les Anglais, les Français et les Danois s’installent dans les Petites Antilles.
Le peuple Kalinagos cède et abandonne leur terre, déraciné et décimé… les colons de France (de statuts variés) aménagent la Martinique et mettent en place des exploitations agricoles notamment avec la canne à sucre. Pour développer ces plantations et faute de main d’œuvre suffisamment « malléable », les colons s’insèrent dans le commerce triangulaire ; les marchandises d’Europe (tissus, outils, fusils etc..) sont troquées à des marchands africains, contre des hommes et femmes esclaves.
Les plantations réunissaient des populations originaires d’aires et de civilisations diverses. L’implantation et le développement de l’économie coloniale est à l’origine même du créole ; pour communiquer entre esclaves et planteurs, et entre esclaves (d’origines variées).
L’historien et linguiste Jean Sellier, explique que le processus de créolisation ne s’est pas fait dans les Antilles hispaniques, car le nombre de colons était supérieur au nombre d’esclaves, contrairement aux autres Antilles (en particulier à Haïti, par exemple, en 1790 il n’y avait que 6% de blanc à Haïti, et 89% d’esclaves).
Ainsi, le créole naît de ce contexte et du métissage culturel. A la suite de l’abolition de l’esclavage, les plantations agricoles demeurèrent mais la main d’œuvre manquait, les planteurs font émigrer par le biais de contrat de travail des africains Kongos (Congo), des indiens et des chinois, qui participent à l’évolution du créole.
De manière simplifiée, le processus de créolisation s’est fait en plusieurs étapes : le créole s’est formé de la communication entre colons et hommes et femmes esclaves, puis, les migrations l’ont fait évoluer.
- 1621 première implantation française (langue latine de la famille indo-européenne)
- vers 1640 des hommes et des femmes réduits en esclavage en provenance d’Afrique de l’Ouest (langue de la famille Nigéro-Congolaise),
- Abolition de l’esclavage en 1848
- A partir de 1853 les Kongos (langue de la famille Nigéro-Congolaise)
- Les Tamouls (langue de la famille Dradivienne)
- Les Chinois (langue de la famille sino-tibétaine et hmong-mien et tai-kadai)
- Au XXIe siècle le créole continue d’évoluer
Le Créole, prosodie du métissage.
La prosodie signifie la sonorité, l’intonation, la musicalité dune langue.
Pour parler du processus de créolisation, nous allons nous intéresser à la Martinique, Madinina l’Île aux Fleurs.
Il y’a plus de 3500 ans, la Martinique fut d’abord traversée par une population de nomade marin, avant d’accueillir ses premiers habitants sédentaires. Le récit historique traditionnel, du peuple amérindien Arawak, agriculteur et poète, suppléé par la tribu guerrière des Caraïbes, a récemment été remis en cause. Il s’agirait plutôt de l’évolution de la civilisation Arawak devenue au sein de l’archipel des Petites Antilles les Kalinagos.[1]
A partir de 1490, les Espagnols arrivent dans les Grandes Antilles (Saint Domingue, Cuba, Porto Rico), puis au cours du XVIIe siècle les Hollandais, les Anglais, les Français et les Danois s’installent dans les Petites Antilles.
Le peuple Kalinagos cède et abandonne leur terre, déraciné et décimé… les colons de France (de statuts variés) aménagent la Martinique et mettent en place des exploitations agricoles notamment avec la canne à sucre. Pour développer ces plantations et faute de main d’œuvre suffisamment « malléable », les colons s’insèrent dans le commerce triangulaire ; les marchandises d’Europe (tissus, outils, fusils etc..) sont troquées à des marchands africains, contre des hommes et femmes esclaves.
Les plantations réunissaient des populations originaires d’aires et de civilisations diverses. L’implantation et le développement de l’économie coloniale est à l’origine même du créole ; pour communiquer entre esclaves et planteurs, et entre esclaves (d’origines variées).
L’historien et linguiste Jean Sellier, explique que le processus de créolisation ne s’est pas fait dans les Antilles hispaniques, car le nombre de colons était supérieur au nombre d’esclaves, contrairement aux autres Antilles (en particulier à Haïti, par exemple, en 1790 il n’y avait que 6% de blanc à Haïti, et 89% d’esclaves).
Ainsi, le créole naît de ce contexte et du métissage culturel. A la suite de l’abolition de l’esclavage, les plantations agricoles demeurèrent mais la main d’œuvre manquait, les planteurs font émigrer par le biais de contrat de travail des africains Kongos (Congo), des indiens et des chinois, qui participent à l’évolution du créole.
De manière simplifiée, le processus de créolisation s’est fait en plusieurs étapes : le créole s’est formé de la communication entre colons et hommes et femmes esclaves, puis, les migrations l’ont fait évoluer.
- 1621 première implantation française (langue latine de la famille indo-européenne)
- vers 1640 des hommes et des femmes réduits en esclavage en provenance d’Afrique de l’Ouest (langue de la famille Nigéro-Congolaise),
- Abolition de l’esclavage en 1848
- A partir de 1853 les Kongos (langue de la famille Nigéro-Congolaise)
- Les Tamouls (langue de la famille Dradivienne)
- Les Chinois (langue de la famille sino-tibétaine et hmong-mien et tai-kadai)
- Au XXIe siècle le créole continue d’évoluer
La langue des ouvertures et des messages pour l’aménagement du territoire
Les langues décloisonnent, elles sont l’héritage de nos cultures. D’où l’importance d’entretenir nos langues maternelles, dans leur compréhension et dans leur genèse !
La langue est un héritage qui conserve et porte depuis des générations les messages de notre histoire et de notre patrimoine. Elle influe également sur notre rapport au monde, ce que nous mémorisons, visualisons… nos interactions. Les langues maternelles ont une histoire différente de la langue officielle ou nationale, qui n’ont pas la même valeur dans la construction de nos imaginaires. De plus, l’évolution de la langue, avec la création de nouveaux mots, informent sur les perceptions locales. On sous-estime parfois les incompréhensions ou les erreurs de jugements qu’il peut y’ avoir avec nos langues.
Par exemple, en langue somali, le mot « s’il te plait » n’existe pas. Du coup, lorsqu’on fait la traduction française du somali, l’échange est très directif. « Donne moi de l’eau », « va prendre le tuyau »… C’est seulement lorsqu’on est proche de la personne qu’on utilise « huno », ou « Walalkey/Walalshey », ça signifie frère ou sœur, que l’on utilise en guise de « s’il te plait ».
A la fois moderne et ancienne, la langue évolue, c’est un outil de compréhension d’une culture.
La langue construit notre identité, elle est le point de départ d’une culture. la caractérisation ou l’absence de mot pour définir une situation, un concept… influe sur la manière de penser, et d’être et vice versa. Les frontières physiques sont loin de représenter les complexités propres à un espace. Au sein d’un même pays, peuvent coexister des sous-groupes linguistiques qui traduisent des subtilités culturelles.
L’importance de la compréhension du local, dans la production du territoire.
Nous n’avons pas toujours conscience de nos habitudes, de nos normes et de nos savoir-faire, tant que nous ne sommes pas confrontés à des habitudes différentes.
L’expertise exogène ou étrangère devient alors intéressante lorsqu’elle permet de mettre en lumière ces particularités locales, en proposant une complémentarité de savoirs, et de techniques, dans la production du territoire.
De même en tant que personne originaire du pays, l’implication authentique est importante. J’entends par là, être fier des atouts de son territoire, de son patrimoine et de ses savoir-faire, pour sortir de l’illusion des solutions faciles modernes et importées. Pour cela, il faudrait revoir ce qui est enseigné, faire des formations de valorisation du territoire et de la culture, remettre à l’œuvre les savoirs oubliés, et prendre conscience de ces singularités. Cette implication authentique est nécessaire afin de permettre des espaces appropriés, qui mettent en lumière le patrimoine matériel et immatériel tout en se modernisant localement.
Le rôle de l’aménagement du territoire et le lien avec la langue :
L’aménagement du Territoire répond à la volonté de modifier un espace, en vue de répondre à des enjeux identifiés (désenclaver, protéger, réparer, promouvoir…). Ces actions d’améliorations participent à la cohésion territoriale. De ce fait, comprendre la dynamique du lieu est nécessaire, pour adapter les projets aux bénéfices de ce lieu, de la société.
Comme dit précédemment, l’aménagement du territoire nécessite une perception de l’espace à aménager ; et l’espace est un produit culturel (proxémie). En passant par l’intérêt de la langue vernaculaire, cela ouvre un autre champ dans la visualisation de cet espace à aménager, et donc une meilleure compréhension des interactions entre individus et individus-espace. La curiosité portée à une langue, permet un échange plus attentif, profond et enrichissant.
Langue et Territoire un concept très riche, qui reste encore à développer…
Camille MARION
Bibliographie non-exhaustive
Question Internationales. (2016). Le réveil des frontières, des lignes en mouvement. Mai-Aout 2016. https://docplayer.fr/docview/69/60870636/#file=/storage/69/60870636/60870636.pdf (Consulté le 08 janvier 2024).
RECLUS (1998). Les Outre-mers / Atlas de France. Montpellier-Paris, France.
Sellier, J. (2019). Une histoire des langues et des peuples qui les parlent. La Découverte. Paris, France.
Quelques sources pour continuer la réflexion
Arte. (2023). La langue façonne-t-elle notre identité. 15 décembre 2023. Youtube Arte. https://www.youtube.com/watch?v=Z9W7Se7vRWs (Consulté le 14 janvier 2024).
France Culture. (2001). Amadou Hampâté Bâ Une Vie, une œuvre : 1901-1991. Youtube Eclair Brut. 4 Avril 2004. https://www.youtube.com/watch?v=MKvrizGnvWs (Consulté le 11 janvier 2023)
HugoDécrypte. (2023). Les 10 frontières les plus spectaculaires au monde. Juillet 2023. YouTube. https://www.youtube.com/watch?v=pb30bNos1WA&t=156s
Radio France .(2018). Erythrée et Ethiopie la paix improbable. 21 novembre 2018. https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-enjeux-internationaux/erythree-le-naufrage-du-regime-et-le-sort-de-la-population-8819851
TEDxTalks. (2015). De l’importance des langues maternelle pour la cohésion, Marie Rose Moro. 15 juin 2015. TedxTalks Youtube. https://www.youtube.com/watch?v=9asuUem0rGs (Consulté le 14 janvier 2024)
Université Toulouse Jean Jaurès. (2020). Débat Langue et culture ce qui ne s’enseigne pas en fle. 10 novembre 2020. YouTube. https://www.youtube.com/watch?v=e6D280p2A4o (Consulté le 11/01/2024)
Très bel article, belle réflexion. Très intéressant et riche.