Et si la mort n’était pas une fin ?
Dans cette série sur l’Egypte Antique (1/3), Une civilisation qui a duré environ 3000 ans fascinée par le mystère de la mort, et bien loin du rationalisme grec. Nous allons nous intéresser à la mythologie et à l’art égyptien ainsi qu’à la sortie de l’âme dans l’au delà. L’impossible n’existe pas mais se mélange dans une alchimie de l’improbable. Des symboles, et des œuvres qui traversent le temps. Mais avant d’entrer dans cet univers, parlons du mystère de la mort selon quelques religions, avant d’entrer dans l’univers de l’Egypte antique.
Et si la mort n’était pas une fin ?
Qu’en disent les grandes religions ?
Hindouisme : Le Karma d’une personne influence sa prochaine incarnation. Le résultat de ses actions détermine si l’âme renaît ou si elle est libérée (moksha).
Judaïsme : Certains courants enseignent que le Jugement final, aura lieu avec la venue du Messie à la fin des temps. A ce moment chaque être humain sera jugé selon ses actions et le respect des 613 commandements de la Torah. Les âmes des justes seront accueillies dans le monde à venir, un lieu de paix et de rédemption, tandis que les autres seront soit punies ou purifiées pour peut-être pouvoir accéder à la rédemption.
Taoisme : Après la mort l’âme retourne en fusion avec l’univers, l’harmonie cosmique du Tao (l’équilibre).
Christianisme : Le jugement Dernier, au retour du Christ à la fin des temps, chaque être humain sera jugé selon sa foi, ses oeuvres accomplies sur la terre, son comportement moral, et son amour pour son prochain. Ce jugement vise à permettre aux croyants d’accéder au Paradis, un lieu d’union éternelle avec Dieu. Dans le cas contraire l’âme s’éloignera de la lumière de Dieu, et sombrera dans les ténèbres (l’enfer).
Islam : Le jour du Jugement, Allah ressuscitera les morts afin qu’ils soient jugés selon leur foi en Lui, en Son prophète Muhammad, l’accomplissement des 5 piliers de l’Islam, ainsi que leurs actions terrestres. Ceux dont la foi est sincère et les oeuvres justes accèderont au Paradis, ceux qui se sont égarés sans se repentir connaîtront le châtiment (l’enfer).
L’esprit, l’âme et le corps
Dans les sociétés Occidentales modernes
Bien que les religions donnent des clefs de compréhension sur l’importance de la Foi et de ses actes pour la vie d’après, l’homme ‘moderne’ adopte souvent une vision plus matérialiste et rationnelle, influencée par la pensée scientifique, la technologie, la société de consommation. Cette approche tend à négliger la dimension spirituelle de l’existence, qu’elle soit religieuse ou non. Le corps physique disparait, mais le devenir de notre âme demeure une véritable quête spirituelle, qui va bien au delà des actes dogmatiques.
Des grandes religions, aux traditions ancestrales, cette interrogation traverse les cultures et les époques…
dans l’Egypte antique
Le corps, l’esprit et l’âme étaient indissociables dans le cheminement de l’être. Les égyptiens -en particulier l’élite- voyaient en la vie un don des dieux, un passage préparant l’être à la métamorphose de sa conscience, La mort avait elle aussi un caractère sacré.
Et si tout ce que l’on croit être, tout ce qu’on nous pousse à regarder, à penser, les images qu’on nous projette… n’étaient qu’un voile qui nous éloigne du cœur même de la vie ?
Camille Marion
Tellement juste ma Camô, la Vie est un don de Dieu qui doit être expérimentée en ce sens, corps, âme, esprit.
Hâte de découvrir la suite, ma chérie.